Partage des eaux (Etape 3) : du Gerbier-de-Jonc à Saint-Cirgues en Montagne
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Partage des eaux (Etape 3) : du Gerbier-de-Jonc à Saint-Cirgues en Montagne
SAINT-MARTIAL

3. Partage des eaux (Etape 3) : du Gerbier-de-Jonc à Saint-Cirgues en Montagne

Art contemporain
Faune - Flore
Sommet et points de vue
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Depuis le Mont Gerbier-de-Jonc, vous suivrez la ligne de Partage des Eaux en alternant jolis bois de hêtres et panoramas splendides des Cévennes et de la montagne ardéchoise.
Découvrez le Suc des Coux et les anciens clos (jardins) des Rabeyrasses, restaurés récemment. Vous parcourerez la zone steppique du Suc de la Pise pour rejoindre ensuite la tourbière de la verrerie et la Vestide du Pal, immense cratère éteint. Traversez la forêt dense à proximité du cratère puis rejoignez le village de Saint-Cirgues-en-Montagne.

Les 5 patrimoines à découvrir

  • Œuvre d'art contemporain

    «La Tour à eau» de Gilles Clément

    Visible à la Chaumasse, Sagnes-et-Goudoulet.
    Sur cette ancienne draye empruntée par la transhumance des bovins, le chemin de randonnée suit exactement la ligne de partage des eaux et le paysage est époustouflant. Le vent du nord s’y donne aussi à cœur joie ! Parmi les épilobes, la bruyère et le genêt, surgit la Tour à eau de Gilles Clément dont la silhouette est comme un lointain écho à celle des sucs qui l’entourent.
    Construite en phonolithe, la roche volcanique dont est constitué le Mont Gerbier de Jonc, cette œuvre est conçue sur le principe d’un «piège à eau». L’humidité présente dans l’air se condense sur ses parois et l’eau ainsi produite est guidée par des «ailettes» vers l’intérieur pour être recueillie dans une vasque s’ouvrant vers le sud. Son chemin ne s’arrête pas ici puisqu’elle se déverse ensuite par débordement vers des sorties est et ouest, le voyage vers l’Atlantique et la Méditerranée recommence…
    Cette construction est réalisée en pierre sèche, une pratique ancestrale à l’origine des terrasses et calades qui constituent une composante forte des paysages ardéchois et de son identité culturelle. Un défi architectural à la mesure de cette technique d’avenir dans le secteur de la construction respectueuse du développement durable.
  • Faune

    Le Paon du jour

    Ce joli papillon se reconnaît grâce à ses ocelles que sont les tâches colorées sur ses ailes. Celles-ci jouent un rôle d'intimidation contre les prédateurs. En effet, lorsque le papillon est attaqué par un prédateur tel qu'un oiseau, il montre ces ocelles en ouvrant ses ailes ce qui évoque le regard d’un animal plus gros, et peut surprendre le prédateur, pour ainsi permettre au Paon du jour de prendre la fuite.
  • Mire Partage des Eaux

    Les Mires - Pra Pouzol

    Lorsqu’elle se déploie à l’horizon, s’éloignant sur plusieurs plans qui se succèdent et où se mêlent sucs et massifs montagneux, la ligne de partage des eaux n’est lisible que par les géographes. Parce qu’elle donne à voir et à être vue, Gilles Clément assisté de l’atelier de paysage IL Y A, a imaginé un dispositif de perception jouant sur l’optique.

    Implantées sur six sites en belvédère, lieux choisis pour le point de vue unique et original qu’ils offrent, ses Mires proposent une immersion originale dans le paysage et permettent de mieux appréhender le rôle de la ligne dans la formation du celui-ci.

    Inspiré des techniques de relevé des géomètres, l’outil est conçu comme une transposition poétique des instruments de mesures aussi bien qu’un détournement de la table d’orientation classique.Il se compose d’une échelle de visée, surmontée d’un cadre à hauteur du regard, et d’un ensemble de mires d’une hauteur moyenne de 7 mètres, dont les pointeurs colorés au sommet pointent le passage de la ligne. Travaillés en bois de châtaignier brut, ces éléments assument une présence propre qui fait signe dans le paysage, tout en étant intimement liés à leur contexte.

    Cette œuvre fait partie du parcours artistique LE PARTAGE DES EAUX.
  • Tourbière

    Une tourbière au coeur de la recherche scientifique (copy)

    Après d’importants travaux de restauration, la tourbière de la Verrerie, sur la commune de Burzet est au centre de toutes les attentions ! Cet espace remarquable géré par le Conservatoire d’espaces naturels Rhône-Alpes (CEN) fait effectivement l’objet de nombreux programmes de recherches par la communauté scientifique. D’une part, de nombreuses données climatiques (vent, pluie, température, etc.) et piézométriques (calcul de la profondeur de la nappe d’eau) sont enregistrées chaque jour afin de suivre l’évolution de cette tourbière et de mieux appréhender le fonctionnement hydrologique et les usages socio-économiques de ces milieux, et ainsi apporter une aide à la définition de la gestion menée par le Conservatoire. Dautre part, la tourbière de la Verrerie fait l’objet d’un suivi pour la caractérisation hydromorphologique des cours d’eau). Ce protocole, mené par l’Agence Française de la Biodiversité, permet de recueillir les données hydromorphologiques du cours d’eau traversant la tourbière et suivre son évolution dans le temps. Cela est d’autant plus intéressante suite aux travaux de restauration du cours d’eau et de la tourbière qui ont été finalisés récemment. Généralement appliqué sur des cours d’eau de taille moyenne à grande, le protocole a dû être adapté sur le terrain pour le petit ruisseau du Prat sauvage. Une adaptation unique en France pour ce type de cours d’eau !

    Tout dernièrement, la tourbière de la Verrerie a été sélectionnée comme site pilote par le Bureau de Recherches Géologiques et Minières dans le cadre du projet soHUMID, qui consiste à évaluer la contribution des eaux souterraines au fonctionnement de cette zone humide ! Les nombreuses données disponibles et analyses capitalisées à ce jour sur la tourbière en font un site d’une grande pertinence pour ce programme national.

    Les espaces naturels gérés par le CEN Rhône-Alpes, comme la tourbière de la Verrerie, sont donc des sites supports pour la recherche scientifiques… un lien qui ne cesse de se renforcer !
  • Tourbière

    Une tourbière au coeur de la recherche scientifique

    Après d’importants travaux de restauration, la tourbière de la Verrerie, sur la commune de Burzet est au centre de toutes les attentions ! Cet espace remarquable géré par le Conservatoire d’espaces naturels Rhône-Alpes (CEN) fait effectivement l’objet de nombreux programmes de recherches par la communauté scientifique. D’une part, de nombreuses données climatiques (vent, pluie, température, etc.) et piézométriques (calcul de la profondeur de la nappe d’eau) sont enregistrées chaque jour afin de suivre l’évolution de cette tourbière et de mieux appréhender le fonctionnement hydrologique et les usages socio-économiques de ces milieux, et ainsi apporter une aide à la définition de la gestion menée par le Conservatoire. Dautre part, la tourbière de la Verrerie fait l’objet d’un suivi pour la caractérisation hydromorphologique des cours d’eau). Ce protocole, mené par l’Agence Française de la Biodiversité, permet de recueillir les données hydromorphologiques du cours d’eau traversant la tourbière et suivre son évolution dans le temps. Cela est d’autant plus intéressante suite aux travaux de restauration du cours d’eau et de la tourbière qui ont été finalisés récemment. Généralement appliqué sur des cours d’eau de taille moyenne à grande, le protocole a dû être adapté sur le terrain pour le petit ruisseau du Prat sauvage. Une adaptation unique en France pour ce type de cours d’eau !

    Tout dernièrement, la tourbière de la Verrerie a été sélectionnée comme site pilote par le Bureau de Recherches Géologiques et Minières dans le cadre du projet soHUMID, qui consiste à évaluer la contribution des eaux souterraines au fonctionnement de cette zone humide ! Les nombreuses données disponibles et analyses capitalisées à ce jour sur la tourbière en font un site d’une grande pertinence pour ce programme national.

    Les espaces naturels gérés par le CEN Rhône-Alpes, comme la tourbière de la Verrerie, sont donc des sites supports pour la recherche scientifiques… un lien qui ne cesse de se renforcer !

Description

  1. Depuis la Maison de site du Mont Gerbier, longez le parking puis prenez la piste qui part à gauche au bout du parking. Elle vous conduira en direction de la Ferme de Flotte, jusqu’au dispositif de mires d'observation de la Ligne de Partage des Eaux. Il s’agit d’un aller-retour.
  2. En revenant au parking, prenez la direction du carrefour de routes sur votre gauche, puis descendez la route à droite en direction de Sainte-Eulalie sur environ 150m. Prenez alors le chemin enherbé qui descend à votre gauche, en face de la sortie du parking d’un restaurant. Ce chemin descend entre deux prés pour rejoindre une petite passerelle en bois, suivi d’une autre (peu de temps après) qui enjambe un des ruisseaux qui va alimenter la Loire.
  3. Le chemin remonte jusqu’à un autre sentier, empruntez-le à droite en direction du bois de sapins. Le chemin s’élargit et devient une piste qui s’élève à gauche. Cette piste serpente dans les bois de sapins qui laisse place aux hêtres. Quand vous atteignez le haut de la piste, suivez-la à droite en longeant les arbres, puis partez à gauche en empruntant une large piste.
  4. Celle-ci va longer un élevage de chiens de traineaux. La piste se divise en deux peu après.
  5. Suivez-la à droite. La piste contourne les Coux. La vue se dégage peu à peu sur une lande à bruyères et sur les sommets des 5 Sucs. Une plateforme design du projet « Ligne de Partage des Eaux » jalonne l’itinéraire, à environ 20m de là. La piste suit un très beau muret en pierre et rejoint le site des Rabeyrasses, dont l’entrée est marquée par une clôture en bois pour randonneurs.
  6. Suivez la piste qui remonte progressivement vers la gauche, entre les clos (anciens jardins) dont les murets ont été restaurés avec l’aide du Parc. Le sentier remonte jusqu’à un second portillon de randonnée. Poursuivez le chemin sur un petit kilomètre pour rejoindre la route du Gerbier.
  7. Empruntez-la sur votre droite en longeant le bas-côté jusqu’à la Ferme de Bourlatier qui apparaît au carrefour des routes en contrebas. Depuis la ferme mémoire de Bourlatier, remontez la route départementale.
  8. Au virage, prenez la piste à droite en direction de la Tour à Eau de Gilles Clément. La piste contourne la Tour à Eau par la droite et vosu oriente en direction du massif des Coux. Elle redescend sur quelques centaines de mètres puis part à gauche. Vous passez 2 barrières métalliques (bien les refermer – présence possible de troupeaux) jusqu’à atteindre le Col de Grateloup à 1275m d’altitude.
  9. Suivez la route qui part derrière le gros hêtre pour rejoindre le village qui se dévoile après la grande croix située sur son support carré en pierres. Descendez la route pour rejoindre le village de Sagnes-et-Goudoulet.
  10. Vous arrivez à la stèle du Fin Gras du Mézenc et au cimetière. Prenez la route en face qui descend sur 300m jusqu'à la route qui traverse le village, à côté du restaurant, et longez la route qui part à gauche. Vous atteignez peu de temps après un pont.
  11. Poursuivez en face par un large chemin enherbé. Vous traversez un petit ruisseau puis le chemin de terre s’élève en face pour devenir caillouteux et raide sur quelques dizaines de mètres jusqu’à atteindre une prairie. Traversez la prairie, vous retrouverez le chemin de l’autre côté, en atteignant un bois de hêtres. Après environ 1km en sous bois, le chemin traverse ensuite une lande. Suivre le panneau de randonnée indiquant « Rieutord ». Après avoir croisé un premier chemin, vous arriverez à une bifurcation, prendre le chemin qui rejoint un petit tertre avec des cailloux à droite (vue sur les sommets des 5 Sucs).
  12. Les mires de Pra Pouzol sont implantées sous ce tertre. Redescendez jusqu’à la route (barrière pour bétail à ouvrir – ne pas oublier de la refermer !). Empruntez-la, à gauche sur 400m.
  13. Une fois atteint la bifurcation de la route (petit bâtiment en ruine à l’intersection), suivez le chemin enherbé qui monte en face, pour atteindre à nouveau une petite route et suivez la sur 200m jusqu’à un chemin qui part sur votre gauche en dessous d’une lisière forestière de hêtres, entre deux talus.
  14. Après environ 500m, le chemin se divise en deux, prendre celui de gauche. Au bout d’ 1km, il se sépare encore en deux, prendre alors à droite. Rester sur cette voie de droite et traversez la forêt de conifères pendant 1km jusqu’à une piste caillouteuse qui descend – suivre la piste principale jusqu’à une route et un pont  (lieu-dit « Prat sauvage »).
  15. Suivez la route sur quelques mètres et prendre le petit chemin à gauche, traversez à nouveau la route pour prendre un chemin qui s’abaisse dans la forêt en face. Après 850m, le chemin emprunte un lit temporaire de ruisseau sur 50m (attention section très ravinée) pour atteindre un carrefour de routes (Cros du Loup).
  16. L’itinéraire traverse la route et emprunte un chemin de l’autre côté, qui descend sur quelques centaines de mètres dans la forêt pour devenir plat et sablonneux sur plus de 700m. Au débouché du chemin sur une petite route, empruntez le chemin enherbé plat en face de vous qui traverse la Vestide du Pal.
  17. Après 500m, le chemin tourne à droite et remonte très fortement sur plus de 100m au milieu des roches volcaniques. Vous atteignez lors un chemin, prenez le à gauche, il remonte mais moins fortement. Une fois le sommet atteint, vous redescendrez le long du Lac Ferrand (sur votre droite), qui est en propriété privé (il est interdit de s’y baigner). Le chemin continue tout droit par une belle piste, sous le couvert forestier, jusqu’à une route au bout de 2,25km.
  18. Traverser la route pour suivre la petite route en face qui atteint un bâtiment agricole, suivre la route qui se transforme en piste sablonneuse très large.
  19. Après 1,5km,  la piste se divise, prendre celle qui monte à droite.
  20. Au bout de 2km, après une descente jusqu’à un milieu ouvert, vous remonterez légèrement et prendrez une piste enherbée à gauche. Celle-ci descend ensuite assez fortement entre de jeunes sapins. Vous rencontrez une maison isolée sur votre droite, poursuivez le chemin à gauche qui descend vers le village de Saint-Cirgues-en-montagne que vous apercevrez succinctement d’en haut. La piste rejoint alors un bâtiment moderne que vous longez jusqu’à rejoindre une petite route qui descend fortement sur la gauche jusqu’à la route Saint-Cirgues -> Lac issarlès, en face du camping. Descendez au village par la route. Vous atteignez un pont (en face de l’hôtel restaurant "Le Parfum des Bois").
  • Départ : Mont Gerbier-de-Jonc
  • Arrivée : Saint-Cirgues-en-montagne
  • Communes traversées : SAINT-MARTIAL, SAINTE-EULALIE, SAGNES-ET-GOUDOULET, SAINT-ANDEOL-DE-FOURCHADES, BURZET, MONTPEZAT-SOUS-BAUZON, LE ROUX, SAINT-CIRGUES-EN-MONTAGNE et MAZAN-L'ABBAYE

Profil altimétrique


Zones de sensibilité environnementale

Le long de votre itinéraire, vous allez traverser des zones de sensibilité liées à la présence d’une espèce ou d’un milieu particulier. Dans ces zones, un comportement adapté permet de contribuer à leur préservation. Pour plus d’informations détaillées, des fiches spécifiques sont accessibles pour chaque zone.

Espace Naturel Sensible (ENS) Gerbier Mézenc

Les ENS ou Espace Naturel Sensible sont une politique du Département qui vise à préserver la faune, la flore, la géologie et les paysages remarquables du Département tout en conciliant l'accueil du public. L'ENS mont Gerbier et Mézenc se caractérise par ses paysages de montagne où alternent, praires, landes, zones humides et forêts.

Merci de bien vouloir rester sur les sentiers aménager afin de ne pas déranger la faune ni piétiner la flore.
Domaines d'activités concernés :
Toutes pratiques
Contact :

Natura 2000 Secteurs des sucs Gerbier et Mézenc

Natura 2000 est une politique Européenne dont l'objectif est de préserver la biodiversité à l'échelle de l'Europe. Avec ses presque 30 000 sites reconnus, il est aujourd'hui le plus grand réseau de sites naturels au monde. Le site que vous traversez à pour but de préserver les landes du Mézenc qui abritent une faune et une flore rare à l’échelle Européenne.

Merci de bien vouloir rester sur les sentiers aménager afin de ne pas déranger la faune ni piétiner la flore.
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